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La Maison de l’Architecture du Centre en collaboration avec l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Orléanaise ré-proposent, en 2012, les Jeudis de l’Architecture et de l’Urbanisme  avec un nouveau cycle

Sous le postulat de « HQA : Hot Qualité Architecturale » cinq architectes – Jacques Boulnois, bhpr, Orléans; Jean-Charles Liddell, atelier RVL ,Tours; Nicolas Rouleau, Tours ; Olivier Guillemot, Chevalier + Guillemot Architectes, Tours ; et V Viot, La Girafe de la région Centre, animent des discussions autour de la thématique de la “criminalité“ architecturale et les nouveaux paradigmes !

Le point de départ de la discussion est lancé par le vernissage d’une exposition de l’architecte et photographe Fred Guillaud (Barcelone), présentant un regard décalé sur les espaces quotidiens qui l’entourent.
La construction de ses « clichés » des villes comme Barcelone, met en tension l’architecture et ses habitants dans une scénographie où se mêlent nature humaine et nature urbaine, humour et poésie.
Ces cadrages inattendus questionnent et mettent alors en évidence le rôle de l’architecture dans la mutation de notre environnement.

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En se référant au label de “Haute Qualité Environnementale“, définissant l’impact technique de chaque construction sur l’environnement, la réflexion sur un HQA vise à mettre en discussion une approche plus prospective, expérimentale et générale :

Quelles architectures pour les nouveaux paradigmes économiques, énergétiques, écologiques et sociétaux à venir ?
Est-ce que l’architecture peut encore répondre aujourd’hui et “demain“ à la création de notre environnement bâti, avec des objets sortis de nulle part, des bâtiments design “bling bling“, des “pâtés ornés de corniches“, des architectures « lounge » ou des “savonnettes sous emballage plastique souple à la couleur fluo“ ?

À travers des projets réalisés et utopiques, des approches théoriques et historiques la table ronde vise à mettre en évidence que l’architecte n’est pas seulement un créateur, démiurge mais provocateur d’imaginaire, agitateur et catalyseur d’idées, meneur de jeu. Il existe une sorte de conscience collective, un ensemble de règles et de valeurs qui cadre l'action sur le cadre de vie, un "sens commun". 
L'architecte n'est pas le seul capable de créer des habitats cohérents. Il a simplement appris à les interroger, à les pousser à évoluer, à s'adapter. Ceci demande donc de penser le projet comme une démarche globale, menant de front une recherche de cohérence qui met en jeu simultanément les liens : espace, fonction, structure, lumière, matière mais aussi sociologie, écologie, économie, énergie...

Le vernissage et la table ronde ont eu lieu le jeudi 9 février 2012 à 19h00, 44/46 Quai Saint Laurent, 45000 Orléans

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Photo visuel : Fred Guillaud, photographe